• Le Roi … [Très Chrétien] … Du Monde

    Le Royaume d'Araucania

     

     

    La Royauté selon l’Ordre de « Melchisédech »

     

    La Tradition Chevaleresque signale l'existence sur Terre d'un « Royaume Chrétien » mystérieux [car invisible] qui est l'allié « Nature...El » « car Organique »  de l'Orden de Chevalerie, et qui a en charge la « Souveraineté » du « Monde ».

    Cet « État » est dirigé par un « Souverain » qui exerce, à la suite du Patriarche Abraham :

    le Triple « Ministère » de « Roi, Prêtre et Prophète » institué sur Terre par « Melchisédech ou Melki-Tsedeq » et selon son « Ordre ». Voyons ce que nous en disent aussi les « Saintes Écritures » :

     

    «Le Seigneur l'a juré dans un serment irrévocable : Tu es prêtre [Abraham] à jamais selon l'ordre du roi Melchisédech»

     

    «Melchisédech, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; il était prêtre du Dieu très haut. Il prononça cette bénédiction : «Béni soit Abraham par le Dieu très haut qui créa ciel et terre, et béni soit le Dieu Très Haut qui a livré tes ennemis entre tes mains ». Et Abraham lui donna la dîme de tout.» [cf.le Livre de la Genèse]

    «Melchisédek fut [selon l’Ancien Testament] un Souverain sacrificateur, prophète et dirigeant éminent qui vécut après le déluge à l'époque d'Abraham. Il fut appelé roi de Salem (Jérusalem), roi de paix, roi de justice (qui est la signification de Melchisedek en hébreu) et sacrificateur du Très-Haut (Héb 7:1-3). Abraham paya la dîme à Melchisédek (Ge 14:18-20). Le Christ était souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek (Héb 5:6) ».

    Dans ces descriptions ce Souverain apparait donc comme le représentant de l'Autorité ultime sur terre [voir Sources textes et détaillés sur Wilkipédia]

     

    Le Royaume du «Prêtre Jean»

     

    Ce Mystérieux Souverain administre un «État ou un Royaume» qui est assimilé à partir du XII ème siècle à celui du «Prêtre Jean»

     

     Dieu Miséricordieux     

     

    En 1156, l’évêque Otton de Freising mentionne, dans sa chronique, une rencontre qui s’est produite vers 1145 avec Hughes, évêque de Djéblé, en Orient latin. Il lui aurait parlé d’un souverain chrétien nestorien nommé le Prêtre Jean, régnant sur un vaste pays d’Orient. Ce souverain serait tout prêt à venir en aide aux Chrétiens pour défendre la Terre Sainte, à une époque où la reconquête musulmane s’amorce (la ville d’Edesse vient d’être reprise par Zengi, le père de Nur ad-dîn). Otton, esprit critique, se montre assez sceptique, notant que si ce souverain existe, il ne peut être très puissant. Pourtant, une dizaine d’années après, une lettre commence à circuler dans toute la chrétienté, une lettre prétendument écrite par le Prêtre Jean et qui va imposer sa légende : 

    … dans l'entourage des rois chrétiens, [circule] une lettre en latin adressée à l'empereur Manuel Ier Comnène de Constantinople Rédigée par un certain «prêtre Jean», elle décrit l'existence d'un Royaume Chrétien tout à l'est :

    «Au-delà de la Perse et de l'Arménie, s'étend un merveilleux royaume dirigé par le prêtre Jean. Cette terre est traversée par un fleuve provenant du Paradis, charriant émeraudes, saphirs et rubis. Toutes les valeurs chrétiennes sont respectées à la lettre. Le vol, la cupidité, le mensonge sont inconnus. Il n'y a pas de pauvres. Surtout pas. Le prêtre Jean, dont le palais sans fenêtre est éclairé de l'intérieur par toutes les pierres précieuses dont il est paré…

    … s’adressant à l’empereur byzantin Manuel Ier Comnène, ce monarque décrit son royaume, insistant sur sa richesse et sa puissance et se décrivant comme le souverain des Indes. La lettre, se greffant sur une mode de l’Orient déjà installée par les croisades, connaît immédiatement un succès incroyable : elle va être reproduite des dizaines de fois, avec des différences importantes même si les copistes reprennent le même canevas. En sorte qu’il existe aujourd’hui plus d’une centaine de versions de cette lettre.

    De l’Italie à l’Ecosse, de la Suède à l’Espagne, le Prêtre Jean ne cesse tout au long du XIIIème siècle de s’adresser aux différents souverains de la chrétienté. La perte de Jérusalem en 1187, reconquise par Saladin attire plus que jamais l’attention sur ce souverain légendaire, soutien potentiel d’un Occident menacé. C’est l’espoir d’une alliance de revers pour détruire les puissances musulmanes, le même espoir qui poussera les souverains chrétiens à tenter de s’allier avec les Mongols. …

    Les rois chrétiens répondent au Prêtre Jean, et le pape Alexandre III (1177) lui envoie même un ambassadeur. Au fil du temps, on cherche à reconnaître le Prêtre Jean dans des personnages historiques : le roi de Géorgie, d’Arménie, voire même Gengis Khan. Mais faute de pouvoir identifier un souverain réel avec le Prêtre Jean, et l’Asie étant de mieux en mieux connue, le mythe s’efface peu à peu. Joinville, racontant la vie de son roi et ami Saint Louis, écrit ainsi que le Prêtre Jean a existé, mais qu’il a été vaincu récemment par le «Grand Khan de Tartarie» (on retrouve la même idée dans … Le songe du vieil pèlerin … de Philippe de Mézières, rédigé en 1389) : l’avènement de l’Empire mongol rend impossible de penser un puissant pouvoir chrétien en Asie.

    À l'époque des croisades, le mythe du prêtre Jean prend de l'ampleur. Il pourrait devenir un soutien potentiel de l'Europe contre les musulmans. Au cours des dernières croisades, certains écrivains considèrent son existence comme certaine.

    Marco Polo dans ses souvenirs, dictés entre 1296 et 1299 à un certain Rusta de Pise alors qu'il était incarcéré à Gênes, mentionne l'existence de Communautés Chrétiennes Nestoriennes en de multiples régions de Chine, … Jean de Joinville est convaincu que le royaume du prêtre Jean a existé.

    Par la suite, les conquêtes ottomanes notamment la chute de Constantinople en 1453 donnèrent aux Européens l'impression d'être assiégés. La perspective d'une terre chrétienne au-delà des terres musulmanes permettait d'envisager de prendre les infidèles en tenaille. La recherche de ce royaume poussa les Européens à s'avancer vers les Indes persuadés d'y trouver un soutien chrétien. 

    [voir Sources textes et détaillés sur Wilkipédia]

     

    Vincvnt Evocati Novi

     

    La Queste des Navigateurs ou les «Chercheurs de Paradis»

     

    Le «légendaire» Royaume du Prêtre Jean étant associé à la «Terre Mythique du Paradis» deviendra pour la majorité des Explorateurs et des Navigateurs l’objet «principal» de leur Queste;

    car c’est le véritable «Sujet» [parfois à peine dissimulé] de leurs entreprises.

    Les Portugais en particulier n'auront de cesse de le chercher :

    En 1323, dans ses Mirabilia, Jourdain de Séverac identifie le prêtre Jean au Négus empereur d’Éthiopie.

    Vers la fin du XVe siècle, des missions portugaises atteignent la lointaine Éthiopie chrétienne. Parmi les membres de ces expéditions se trouve notamment Pêro da Covilhâ qui arrive en Éthiopie en 1490 et présente au «Negus Negest», empereur chrétien, une lettre du roi du Portugal adressée au prêtre Jean.

    Citons encore, parmi les plus connus :

    Henri le Navigateur est né le 4 mars 1394. Prince du Portugal, frère du roi, qui se passionnait pour les expéditions maritimes, il dirigea l’organisation et le déroulement des explorations. Grâce à sa fortune, il armait des navires payait des capitaines et s'entourait de cartographes

    Fernand de Magellan (Fernando de Magalhães en portugais), En 1519, qui entreprit le premier voyage autour du monde et découvrit, entre l'extrémité sud de l’Amérique et la Terre de Feu, le détroit qui porte aujourd'hui son nom.

    Vasgo de Gama qui était un noble portugais qui connaissant aussi l’astronomie. En 1497, le roi Manuel Ier lui confie le commandement de l'expédition maritime qui, en suivant la route contournant l'Afrique, telle qu'elle avait été ouverte par Diaz en 1487, devait atteindre les Indes.

    Vasco de Gama parviendra à Calicut [ville de l'État du kerala en Inde] en vingt-sept jours, le 20 mai 1498. En 1502 Vasco de Gama fait un second voyage aux Indes ce qui lui permet de revenir au Portugal en 1503 déjà nommé "amiral de l'Inde", en 1524 il reçoit le titre de vice-roi des Indes.

    Christophe Colomb (en italien Cristoforo Colombo) est un navigateur italien de la fin du XVe et du début du XVIe siècle au service des monarques catholiques espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon.

    Entre 1492 et 1504 il fit quatre voyages aux «Indes Occidentales» [l’Amérique] qu’il  «re…découvre» à cette occasion. [voir textes et Sources détaillées sur Wilkipédia]  

     

    Un Autre Chemin pour «le Paradis»

     

    Le Jardin des Pêchers

     

    Les chrétiens, lecteurs de la Bible, placèrent le jardin d’Eden en Mésopotamie, sinon plus loin en Orient. On le plaça aussi au sommet d’une montagne. Thomas d’Aquin spécula sur le lieu du Paradis terrestre. Avec les voyages des grands navigateurs, on crut l’apercevoir dans des îles bienheureuses baignées de lumière, situées plutôt vers le sud.

    C’est pourtant vers le nord et au VIe siècle, qu’un moine irlandais, Saint Brendan de Confert ou Bréanainn de Clonfert, né vers 484 et mort en 571, chercha le Paradis.

    C’était un moine pieux de ce christianisme qui fleurit en Irlande aux temps des Mérovingiens, peu orthodoxe car il assimila bien des traits - et des dieux - de la religion celte, héritant de son goût pour le merveilleux et il est surtout connu comme “Brendan le navigateur”. C’était un marin averti. Son voyage est un classique de la geste irlandaise.

    La tradition veut que, tout petit déjà, Brendan rêvait du Paradis et priait Dieu de le lui montrer. Un jour, alors qu’il était en prière en son abbaye de Clonvert, il reçut la visite d’un saint homme qui lui révéla des merveilles contemplées sur la mer, au-delà de l’horizon. Aussitôt son rêve le reprit.

    Sur un nouveau signe de Dieu en la personne d’un saint ange, après avoir recruté quatorze compagnons et construit un curragh (bateau de pêche local, non ponté, fait de peaux de bœuf tendues sur une carcasse de bois), il partit un jour d’été de la presqu’île de Dingle, à la recherche de l’île des merveilles qui, pour lui, devait forcément être le Paradis terrestre.

    Le récit entre-mêle légende et réalité. Ce voyage aurait duré sept ans. Tempête, calme plat, mer démontée, les caprices du temps sont de toutes les étapes. Il arrive que Brendan et ses compagnons n’aient plus de vivres et que la soif les torture ; il arrive que Brendan, s’en remettant à Dieu, laisse leur esquif aller à la dérive, tenant la barre d’une main et la croix de l’autre. Ils font des rencontres prodigieuses. Ici, au milieu de falaises, un château merveilleux où ils trouveront une table chargée de mets précieux et des lits douillets.

    Ailleurs des monstres marins terrifiants. Au milieu de ces dangers, un  «Homme de Lumière» les guide, qui, apparaissant de temps à autre, leur indique leur direction et parfois leur apporte des vivres. Lors de la Pâque, ils abordent une petite île aride, y débarquent pour préparer l’agneau pascal. Las ! Soudain l’île se met à trembler et s’enfuit : ils avaient cuit l’agneau pascal sur le dos d’une baleine.

    Probablement même, portés par les vents, ont-ils faits des tours et des détours, revenant ici ou là. Un jour ils aperçoivent dans la brume une haute muraille et la flèche d’une église ; on les attend sur le rivage, un vénérable moine s’approche d’eux : c’est le monastère du silence, mais dans l’église résonnent des voix de cristal.

    Une autre fois ils sont aux portes de l’enfer : nuées sombres et fumées tourbillonnent au-dessus d’eux, cendres chaudes et pierres incandescentes tombent dans la mer. Et voilà que peu après ils rencontrent Judas, expiant sa trahison rivé sur un rocher isolé où il souffre pour l’éternité du feu et des tempêtes.

    Navigant au milieu des glaces. Ils y rencontrent l’ermite Paul, qui dit venir d’Irlande et être là depuis quatre-vingt-dix ans, miraculeusement nourri par une loutre.

    Poussant plus loin, à l’incitation de l’Homme de Lumière, ils entreprennent leur dernière étape vers la Terre Promise. Celle-ci présente une muraille de glace, entourant une terre incomparable : vertes prairies, rivières bondissantes, lourdes frondaisons chargées de fruits, trésors de pierres précieuses et d’or. L’Homme de Lumière les attend, mais au bout de quarante jours leur dit qu’il faut repartir. Dieu leur donne pour guide un oiseau. Le voyage de retour se fit en trois mois.

    [Extraits : voir textes de Liliane Crete et Sources détaillées sur Wilkipédia]

     

    L'Ire...Land

     

    Découverte d’une «Terre Inconnue» assimilée au Jardin d’Éden, le Voyage de Saint Brendan évoque indéniablement la «Queste des Chevaliers de la Table Ronde»  mais sous sa  Forme Maritime [qui comporte "Deux Voies" (les plus pratiquées) exactement comme les deux Voies "Séche ou Humide" des Alchimistes, ou les "Voies Terrestre ou Maritime" du Pélerinage du Chemin des Étoiles de Santiago jusqu'au Cap Finisterre (Cabro Fisterre). [en galicien Là ... où "S'achève la Terre"]

    Si l’existence d’un «Royaume Mythique» [ou Terre Paradisiaque] a bien été l’objet de nombreuses Questes ...

    … beaucoup d’autres s’en sont aussi réclamé, ou en ont fait référence ou allusion, comme par exemple :

    Charlemagne [l’Empereur à la «Barbe Fleurie»… réf. «au double langage»]

    Et dont «l'Enseigne des Armes» est déjà par elle même «Parlante»  [je suis  en fonction Lun des Roi (les Lys) du Roy des Rois (L’Aigle ) symbole de «l’Impérium» ou  «des Forces du Continuum» du Christ] :

     

    D'empire et du royaume

     

    et qui, d’après les chroniques, était en contact, via la Mer Baltique, avec les mystérieux représentants de cet «Empire» ou [Civilisation «Mère» ou de la «Mer»] : les «Très Saints» ["Ceux du Dehors" ("Ceux du Hors...Deux")]

    … ou comme "le futur" :

    «Duc Roi» Guillaume le Conquérant :

     

    Nord...Man...Die

     

    dont le «Vaisseau Amiral» [offert par son épouse Mathilde de Flandre fille de Baudouin V comte de Flandre] lors de sa conquête en 1066 du «Royaume de Logres ou Logrie ou Royaume du Roi Arthur» [l'Angleterre]

    … s'appelait le  «Mora» par référence à la Pierre d'Intronisation des Rois Scandinaves [Cf. le «Trône de Cristal et de Corail «Rouge»]

    … et qui était pavoisé de l’étendard pontifical d’Alexandre II au Sigillum Christi :

     

    D'argent à la croix cantonnée de 4 besants le tout d'or, à la bordure cianée

     

    … et dont les armes insulaires de «l'Empire Normand» sont devenus elles-mêmes «Mythiques» avec les Trois Léopards «Sang et Or» [Léopard = Léopardes = Lion du Paradis, c'est à dire les «Trois Cats», dont la filiation Héraldique nous renvoie aux fameuses Chimères au «Dragon» ("L'Oiseau Tonnerre" ou "L'Oiseau Tempête" léontocéphale, qui armait la proue des «Drakkars» Nornands) et à la «Panthère» (Panthée  = "Divinité Suprême" de Pán «  = Tout ou Globalité » de la Sphère Terrestre)]

     

    Banneret de gueules aux 3 léopards d’or armés et lampassés d’azur.

     

    Le Cœur du Royaume

     

    Les Cités «d’Or » ou «El…dor…radeaux» sont considérés comme les représentations du :

     «Centre Spirituel ou Omphalos du Monde» comme  «Cœur du Royaume».

    C’est la  «Ville du Soleil» [Soleil … qui est le Christ]  [et qui est insaisissable à la violence et inaccessible à l'anarchie] «l’Agarttha» [ cf. la Ville du  «Le Roi du Monde» livre de René Guénon paru en 1927] qui est située «sous terre», ou «sous La glace», comme la «Légendaire Ville d’Ys» :

     

    D'Ys

     

    Les Visiteurs

     

    … quelques-uns ont même prétendu y avoir eu accès, comme :

    … le marin norvégien nommé Olaf Jansen au cours d’un voyage maritime vers le Grand Nord et son séjour de deux années avec son père, au «Centre» de la Terre [cf.The Smoky God (1908) de Willis Emerson]

    … ou comme :

    Richard Evelyn Byrd (né le 25 octobre 1888 et mort le 11 mars 1957), qui est un explorateur polaire et aviateur américain de l’US Navy ayant le grade de contre-amiral [Deux points géographiques ont reçu son nom : le Mont Byrd sur l’île de Ross en Antartique, et le cratère lunaire Byrd, et deux navires de l'US Navy ont également été nommés en son honneur, le cargo USNS Richard E. Byrd et le destroyer USS Richard E. Byrd]

    … dont voici les extraits très surprenant de son journal de bord :

     

    L'Amiral Richard Evelyn Byrd

     

    Des notes de son journal de bord, durant la quatrième expédition polaire, dont voici quelques extraits par lesquels il nous révèle comment il avait acquis une extraordinaire conscience sur une réalité tant humaine que planétaire, grâce à son contact avec des Civilisations Supérieures. 

    «Je dois tenir ce journal en cachette et dans le secret le plus absolu. Il concerne mon vol antarctique du 19 Février 1947. Un temps viendra où la rationalité des êtres humains devra se dissoudre dans le néant, et où l'inéluctabilité de la Vérité devra alors être acceptée. Je n'ai pas la liberté de diffuser la documentation qui suit ; peut-être, ne verra-t-elle jamais la lumière ; cependant, je dois faire mon devoir : la rapporter, ici, avec l'espérance qu'un jour tous puissent la lire, dans un monde où l'égoïsme et l'avidité de certains êtres humains ne pourront plus mettre la Lumière sous le boisseau.

    (...) Sur les étendues de glace et de neige en dessous de nous, l'on remarque des colorations jaunâtres aux dessins linéaires. La vitesse de croisière est ralentie en vue d'un meilleur examen de ces configurations colorées. L’on relève aussi des colorations violacées et rosées.

    (...) Aussi bien la boussole magnétique que le gyrocompas commencent à tourner, puis à osciller ; il n'est pas possible de maintenir notre route à l'aide des instruments. Nous relevons la direction avec le compas solaire ; tout semble encore être en ordre. Les contrôles semblent lents à répondre et à fonctionner ; cependant, nous ne relevons pas d'indication de congélation.

    (...) 29 minutes de vol se sont écoulées depuis le premier repérage de montagnes. Non, il ne s'agit pas d'une hallucination : une petite chaîne de montagnes se dresse là ; jamais, auparavant, nous ne l'avions remarquée.

    «Outre les montagnes, une vallée semble être façonnée par un petit fleuve - ou ruisseau - qui coule vers la partie centrale. Aucune vallée verte ne devrait se trouver ici, en dessous de nous ! Décidément, Il y a quelque chose d'étrange et d'anormal ici ! Nous ne devrions survoler que neige et glace ! Sur la gauche, les pentes des montagnes se parent de grandes forêts. Nos instruments de navigation oscillent, comme fous.

    Je limite l'altitude à 1.400 pieds, puis j'exécute un virage en rase-mottes, à 180° sur la droite, afin de mieux examiner la vallée située au-dessous. Mousse et herbe très fine lui confèrent une coloration verte. Ici, la lumière semble différente. Je ne parviens plus à voir le Soleil. Je vire à nouveau, cette fois sur la gauche, afin de faire un second tour. Nous apercevons un animal énorme qui ressemble à un éléphant! NON! C'est un mammouth ! Cela est incroyable ! Pourtant, il en est bien ainsi ! Nous descendons à 1.000 pieds d’altitude ; j'utilise les jumelles pour mieux observer l'animal. Je le confirme, il s'agit bien d'un animal semblable à un mammouth.

     (…) Nous rencontrons d'autres collines verdoyantes. L'indicateur de température extérieure marque 24 degrés centigrades. Nous maintenons le cap. à présent, les instruments de bord semblent réagir normalement. Je demeure perplexe quant à leurs réactions. Je tente de contacter la base. La radio ne fonctionne pas !

    (…) «Le paysage alentour parait nivelé et normal. Devant nous, nous repérons... une ville !!! Cela est impossible !

    L'avion semble léger et très flottant. Les contrôles refusent de répondre ! Mon Dieu !!! à notre droite et à notre gauche, des appareils d'un type étrange nous escortent. Ils s’approchent : quelque chose rayonne de ces appareils. Désormais, ils sont suffisamment proches pour nous permettre de voir leurs armoiries. Il s'agit d'un symbole étrange. Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ? Une fois encore, je tire les manettes avec décision. Les commandes ne répondent pas ! Nous sommes solidement maintenus par une sorte d'étau d'acier invisible.

     

    D'azur au Capel d'acier

     

    (…) Notre radio grésille : une voix nous parvient, qui s'exprime en anglais avec un accent plutôt nordique ou allemand ! Le message est le suivant :

    «Bienvenue sur notre territoire, Amiral. Nous vous ferons atterrir exactement d'ici à sept minutes. Relaxez-vous, Amiral, vous êtes en bonnes mains.»   

    Je réalise que les moteurs de notre avion sont éteints. L'appareil est sous un étrange contrôle ; maintenant, il vire de lui-même.

    (...) Nous recevons un autre message radio. Nous sommes sur le point d'amorcer la procédure d’atterrissage ; rapidement, l'avion vibre légèrement ; il commence à descendre, comme soutenu par un ascenseur énorme et invisible.

    (...) à pied, quelques hommes s'approchent de l'appareil. Ils sont grands ; leurs cheveux sont blonds. Au loin, une grande ville scintille ; elle vibre des couleurs de l'arc-en-ciel. Je ne sais pas ce qui va se passer désormais. Toutefois, je ne remarque aucune trace d'armes sur ceux qui s'approchent de nous. J'entends une voix qui, m'appelant par mon nom, m'ordonne d'ouvrir la porte. J'exécute.

    Après ces quelques notes, extraites de son «Journal de bord», l'Amiral note encore ce qui s'est passé ensuite :

    (...)«à partir de là, je décris les événements en faisant appel à ma mémoire. Les faits frôlent l’imaginaire ; leur description pourrait être tenue comme relevant de la folie s'ils ne s'étaient pas réellement produits. Une fois extraits de l'appareil, mon mécanicien et moi, nous fûmes accueillis de cordiale manière. Puis, nous fûmes embarqués à bord d'un petit appareil de transport semblable à une plate-forme, mais sans roues ! Il nous conduisit à grande vitesse vers la ville scintillante. à mesure de notre approche, la ville apparaissait faite de Cristal. En peu de temps, nous parvînmes à un grand édifice, d'un genre encore jamais vu. Il semblait sortir des dessins de Frank Lloyd Wright ou, peut-être plus précisément, d'une scène de Buck Regers !

    Une boisson chaude à la saveur inconnue nous fut offerte. Elle était délicieuse. Environ 10 minutes après, deux de nos hôtes étonnants entrèrent dans notre cabine. Ils m'invitèrent à les suivre. Je n'avais pas d'autre choix que celui d'obéir. Je laissai mon mécanicien-radio. Nous marchâmes jusqu'à ce qui me paraissait être un ascenseur. Nous descendîmes durant quelques instants, puis l'ascenseur s’arrêta ; la porte glissa silencieusement vers le haut. Nous allâmes au long d'un couloir éclairé par une lumière rose qui semblait émaner des murs ! L'un des êtres nous fit signe de nous arrêter devant une grande porte, surmontée d'un écriteau que je n'étais pas en mesure de lire. La grande porte disparut sans bruit. Je fus convié à m'avancer. L'un des hôtes dit : 

    «N'ayez pas peur, Amiral, vous allez avoir un entretien avec le Maître.» 

    J'entrai. Mes yeux s'adaptèrent lentement à la merveilleuse coloration qui semblait envahir complètement la pièce. Alors, je commençai à entrevoir ce qui m'entourait. Ce qui s'offrit à mes yeux était la plus extraordinaire vision de toute ma vie. Elle était trop magnifique pour être décrite. Elle était merveilleuse. Je ne pense pas qu'il existe des termes humains à même de la décrire avec justesse dans tous ses détails.

    Mes pensées furent doucement interrompues par une voix chaude et mélodieuse :

    "Bienvenue sur notre territoire, Amiral !"  

    Je vis un homme aux traits délicats, qui portait sur son visage les signes de l'âge. Il était assis à une grande table. Il m'invita à m'asseoir sur une chaise. Dès que je fus assis, il unit les extrémités de ses doigts, puis il sourit. Il s'exprima de nouveau avec douceur :

    «Nous vous avons laissé entrer ici parce que vous êtes d'un caractère noble, et aussi parce que vous êtes bien connu dans le monde de la surface, Amiral!»  

    «Monde de la surface» ! Je demeurais le souffle coupé !

    Oui - ajouta le Maître avec un sourire - vous vous trouvez sur le territoire des Aryens : le monde submergé de la Terre. Je ne retarderai pas longtemps votre mission ; en toute sécurité, vous serez escortés lors de votre retour à la surface, et même un peu plus loin. à présent, Amiral, je vous ferai connaître la raison de votre convocation ici. Notre intérêt débuta tout de suite après l'explosion des premières bombes atomiques lancées par votre race, sur Hiroshima et Nagasaki, au Japon. En ce moment inquiétant nous avons envoyé nos engins volants, les "Flügelrads", sur votre monde de surface pour enquêter sur ce que votre race avait fait. D'évidence, il s'agit là d'une histoire ancienne, Amiral ; cependant, permettez-moi de poursuivre. Voyez-vous, jamais, nous ne sommes intervenus avant l'heure dans les guerres et les barbaries de votre race. Pourtant, à présent, nous nous trouvons contraints à le faire, étant donné que vous avez appris à manipuler un type d'énergie, atomique, qui n'est pas du tout fait pour l'être humain. Nos émissaires ont déjà remis des messages aux puissances de votre monde. Elles ne s'en sont pas préoccupées. Vous avez été choisi pour être ici témoin que notre Monde existe. Voyez-vous, notre culture et notre science ont des milliers d'années d'avance sur les vôtres, Amiral".

    Lor...Eole

    Je l’interrompis :

    "Mais qu'est-ce que tout cela a à voir avec moi, Seigneur !" 

    Les yeux du Maître semblèrent pénétrer profondément mon esprit, Après m'avoir un peu étudié, il répondit :

    «Votre race a atteint le point de non-retour, parce que certains, parmi vous, détruiraient votre monde tout entier plutôt que de renoncer au pouvoir tel qu'ils le connaissent... 

    J’acquiesçais. Le Maître poursuivit :

    «Depuis 1945, nous avons tenté d'entrer en contact avec votre race, Nos efforts ont toujours été accueillis avec hostilité : l’on a tiré sur nos Flügelrads. Oui, ils furent même poursuivis avec agressivité et animosité par vos avions de combat. Aussi, vous dirai-je, mon fils, qu'une grande tempête se profile à l'horizon de votre monde : une furie noire qui ne s'épuisera pas des années durant. Vos armes ne serviront aucunement à votre défense ; votre science ne vous garantira aucune sécurité. Cette tempête sévira aussi longtemps que toute fleur de votre culture n'aura pas été piétinée, toute création humaine dispersée dans le chaos. Pour votre race, la récente guerre n'a été que le prélude à ce qui doit encore survenir. Ici, nous pouvons nous en rendre compte plus clairement à chaque heure qui passe... Pensez-vous que je me trompe ?»

    «Non- répondis-je - cela est déjà survenu par le passé ; les années obscures viendront ; elles dureront cinq cent ans".»

    «Oui, mon fils - répondit le Maître - les années obscures qui viennent pour votre race recouvriront la Terre comme une couverture. Toutefois, je crois que certains survivront à la tempête, je ne sais rien d’autre ! Nous voyons, dans un futur lointain, des ruines de votre race, émerger un monde nouveau, à la recherche de ses trésors légendaires perdus ; ils seront en sûreté, mon fils, ici, en notre possession. Lorsque le moment viendra, nous nous avancerons à nouveau pour aider votre culture et votre race à vivre.»

    «Alors, peut-être aurez-vous appris la futilité de la guerre et de ses luttes... Dès lors, une partie de votre culture et de votre science vous sera restituée, afin que votre race puisse recommencer son évolution. Vous, mon fils, vous devez retourner dans le Monde de Surface, porteur de ce message…»

    Ces dernières paroles semblaient devoir conclure notre entretien. Un instant, j'eus l'impression de vivre un rêve... pourtant, je le savais, il s'agissait bien de la réalité. Pour quelque étrange raison, je m'inclinais légèrement ; je ne sais si ce fut par respect ou par humilité. Tout à coup, je réalisai que les deux hôtes étonnants qui m'avaient conduit ici se trouvaient de nouveau à mes côtés 

    «Par ici, Amiral», m'indiqua l'un d'eux 

    Avant de sortir, je me retournai encore une fois ; je regardai le Maître. Un doux sourire se dessinait sur son délicat visage de vieillard.

    «Adieu, mon fils», me dit-il, esquissant un geste très doux de sa main frêle, en un geste de Paix.

    Ainsi, prit fin notre rencontre. Nous sortîmes doucement par la grande porte de la pièce où se tenait le Maître, puis nous entrâmes de nouveau dans l'ascenseur. La porte s'abaissa silencieusement ; aussitôt, l'ascenseur s'éleva.

    L'un de mes hôtes reprit la parole :

    «Maintenant, nous devons nous dépêcher, Amiral ; en effet, le Maître ne veut pas retarder davantage votre programme ; vous devez retourner parmi votre race avec Son message.»

    Je ne répondis pas. Tout cela était inconcevable. L'arrêt de l'ascenseur interrompit mes pensées. J'entrai dans la salle où se tenait toujours mon mécanicien radio. L'anxiété marquait son visage. Je m'avançai vers lui en disant :

    "Tout va bien, Howie, tout va bien".

    Les deux êtres nous firent un signe montrant l'appareil en attente. Nous sortîmes pour regagner rapidement notre avion. Les moteurs tournaient au ralenti ; nous embarquâmes immédiatement. Un certain état d'urgence planait dans l'atmosphère. Dès que la porte se fut refermée, une force invisible transporta l'avion vers le haut, jusqu'à une altitude de 2.700 pieds. Deux de leurs appareils nous escortaient à bonne distance. Ils nous firent planer sur le chemin du retour. Je dois souligner que le compteur de vitesse n'indiquait rien, bien que nous nous déplacions à grande vitesse.»

    (...) Nous reçûmes un message radio :

    «à présent, nous allons vous quitter, Amiral ; vos contrôles sont libres.

    Wiedersehen !!!.»

    La Ronde des Haches

     

    Un instant, nous suivîmes du regard les Flügelrads, jusqu'à ce qu'ils disparaissent dans un ciel bleu glacier. L'avion sembla capturé par un courant ascensionnel. Immédiatement, nous en reprîmes le contrôle, Nous gardâmes le silence durant un certain temps ; chacun de nous {deux} était immergé dans ses propres pensées.

    (...) De nouveau, nous survolâmes des étendues de glace et de neige, à environ 27 minutes de notre base. Nous envoyâmes un message radio. L’on nous répondit. Nous rapportâmes des conditions normales... normales. Le camp de base exprima un grand soulagement lorsque le contact fut de nouveau rétabli.

    (...) Nous atterrîmes doucement sur la base. J'avais une mission à accomplir.

    (...) 11 Mars 1947. Je viens d'avoir un entretien à l'État Major du Pentagone. J'ai entièrement rapporté ma découverte ainsi que le message du Maître. Tout a été soigneusement enregistré. Le Président a été mis au courant. Des heures durant (6 heures et 39 minutes, très exactement), je fus soumis à la question. Les Top Security Forces, assistées d'une équipe médicale menèrent un interrogatoire très poussé. Quel calvaire !!! Les forces de la Sécurité Nationale des États Unis d'Amérique me placèrent sous un rigoureux contrôle. Il me fut rappelé qu'en tant que militaire j'avais l'obligation d'obéir aux ordres.

     

    La dernière note

    (...) Dernière note : 30 Décembre 1956. Toutes les années qui se sont écoulées depuis 1947 n'ont pas été bonnes... D'où ma dernière note dans ce journal personnel.

    Je termine en affirmant que, durant toutes ces années, j'ai scrupuleusement maintenu ce sujet sous le sceau du secret, comme il me le fut ordonné. J'ai dû le faire à l'encontre de tous mes principes d'intégrité morale.

    à présent, je sens la grande nuit s’approcher ; ce secret ne mourra pas avec moi ; comme toute Vérité, il triomphera ! C'est le seul espoir pour le genre humain. J'ai vu la Vérité ; Elle a fortifié mon esprit en m'accordant la Liberté ! J'ai fait mon devoir vis à vis du monstrueux complexe militaro-industriel. La longue nuit commence à tomber ; cependant, il y aura un épilogue. à l'exemple de la longue nuit antarctique qui se termine, le Soleil resplendissant de la Vérité se lèvera de nouveau, et ceux qui appartiennent aux ténèbres périront sous Sa Lumière…

    Parce-que j'ai vu "cette Terre au-delà du Pôle, ce Centre du Grand Inconnu".» … [voir openyoureyes.over-blog.ch/article-la-terre-creuse-le-journal-de-l-amiral-... et Sources détaillées sur Wilkipédia]

     

    … accès à «la Terre Creuse de l’Empire du Milieu» ou passage dans «un Royaume d’une Terre Inconnue» ? [les "Cônes" Volcaniques anciens ou modernes sont aussi les "Artefacts" visibles des "Tunnels de Passage" entre ces "Univers Parallèles"]

     

    Le Maelstrom

     

    … «dans tous ces cas de figures» [mêmes métaphoriques ou allégoriques]

    … cela s’apparente énormément à ce nous révèle la Tradition de l’Orden de Chevalerie, et qui est particulièrement claire et précise, en ce qui concerne sa mission :

     

    « Garder, Protéger et Défendre» la Terre [la Terre Sainte du Saint Royaume] contre toutes les Menaces des «Puissances» «Intérieures ou Extérieures» et Hostiles à la Planète !

     

     

    D'argent aux bâtons de bourgogne

     

     

     

     

    « Le Combat ChevaleresqueLes Quatre Cavaliers de l’Apocalypse »

    Tags Tags : , , ,